CONVALESCENCE

 

 

Enfin sortir de ses souffrances

Sentir en soi de la confiance

Comme une sorte de délivrance

Le calme d’une convalescence

 

Le soleil du matin se pose sur un visage

La vie semble revenir comme d’un monde oublié

Les lueurs qui chahutent comme des enfants peu sages

Inexorablement tout être vont réveiller

 

A part les noctambules qui s’en vont là dormir

Tout démarre à nouveau, se donne à la lumière

Au crépuscule parfois quelque chose doit partir

Dès l’aube le plus souvent le noir se met au vert

 

Finis les turbulences des douleurs passagères

Qui dans leur lourdes fréquences incitaient à la guerre

Plus rien ne fait offense rien ne semble sévère

Le paradis est là ce n’est plus un enfer…

 

Les odeurs les couleurs et les bruits ressuscitent

Il y a tant à voir mais aussi à gouter

Il y a tout un monde qui sans cesse nous invite

A la quiétude au calme et enfin à la paix

 

Savoir donner la main oser fermer les yeux

Se laisser emporter dans cette plénitude

Ne plus avoir de peur ni des hommes ni de Dieu

Pour enfin ne plus craindre la moindre solitude

 

Se dévêtir des vieilles souffrances

Des uns des autres reprendre confiance

D'une pincée de résilience

Gouter à la convalescence

 

Tes yeux couleur châtaigne

 

Convalescence

 

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PANSE YVES

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