LA
COLÈRE
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La colère
dans le ventre comme un buisson ardent Consume ta
raison dans un feu de vengeance Ton col erre
dans le vent d'une prise de conscience Qui finit
d'enterrer les rêves d'un bel enfant... Leurs assauts
ont flétri les fleurs sur le papier Qui faisaient
que tes murs semblaient plus éloignés Comme le
temps rétrécit tout ce qui assurait A tes jeux
que rien ne pourrait t'égratigner... Mais les griffes
des amants de leurs petits écrans Fissurent les
cerveaux pas encore modelés De ceux qui
voudraient être sans déjà exister En répétant
les gestes du royaume des grands... La cible
était facile, dix chasseurs une seule proie La lâcheté
grandit plus vite que le courage Être un homme
ce n'est pas imposer une loi Ensevelir
sous le silence son entourage... Lorsque des
gestes ont tant d'amour à partager Et que l'âme
s'agrandit des richesses du plaisir Comment cette
ignorance peut-elle ainsi changer Un festin
enchanteur en envie de vomir... Je voudrais
d'une même main trancher cette question Réparer tous
les maux que nous infligent mes frères Décapiter
tous ceux qui répandent cette misère Et caresser
mes sœurs qu'elles découvrent la passion... La colère
dans ton ventre a réclamé une mort Et tu n'as
pas le cœur à rendre la justice Pour échapper
enfin aux blessures de ton corps tu renonces
et me laisses au bord du précipice... |
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Comme moi cela t’a mis en : COLÈRES
Il faut bien que parfois l'on Imagine ce qui nous laisse une drôle de perception nocturne
...
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