AVANT QUE LA VIE NE LASSE 

 

Je suis encore une fois descendu traîner dans la rue  

Pour essayer de voir si ailleurs me poussaient des ailes

Parce que la vie qui s'obstine à nous retomber dessus

N'a rien fait qui nous fasse la voir ce jour un peu plus belle  

Le long des avenues c'est le cocktail des apparences

Des fringues des sapes des loques des haillons et même des chiffons

L'indifférence de la puissance et son intolérance

Et tous ces crimes qui se maquillent derrière le pognon…

 

Il faut bien que le temps passe

Lorsque la folie menace…

 

Chacun sa place baby et les vaches seront bien gardées

Pas le droit d'oser poser un pied de l'autre coté

La barrière définit tout ce qui est aseptisé

Si tu n'es pas blanc tu es sale pourris et pollué…  

Mais la neige n'est pas toujours un décor de loisir

Dans le nez des ados ce n'est pas de froid qu'elle fait frémir

Et si le timbre hâlé vous donne envie de déguerpir

Moi c'est ce grand merdier qui me donne envie de vomir

 

Il faut bien que le temps passe

Avant que la vie ne lasse...

 

Puisque pour certain le vent souffle sans cesse sur la pleine

Chez nous c'est dans nos cœurs que le vent est rempli de haine

La tension grimpe encore dès que hurle le bruit des sirènes

Il n'y à pas de joies à prendre vingt ans de lourde peine  

Le monde est sourd étrange à ceux qu'il voudrait ne plus voir

Et mes mots meurent des maux des mauvais maudis des métros

Car les calmants qui circulent dans tous nos sombres couloirs

N'agissent qu'à très courts termes et ne sont que des placebos….

 

Il faut bien que le temps passe

Avant que la nuit ne t’efface…

 

Si ce n'est pas ton copain qui tient les reines de la liberté

Tu prendras l'air dans d'autres compagnies bien étatisées

Car les loups entre eux jamais ne se mangent même affamés

Tu n'es qu'une réserve de viande il faudrait t'enrager…  

Ne garde pas sur moi sans cesse ces yeux qui me fustigent

Je ne suis pas celui qui offre à la mer son prestige

Je ne suis pas l'ennemi dont ils te parlent à la télé

Je ne suis qu'un humain qui aimerait savoir exister…

 

Il faut bien que le temps passe

Avant de perdre tes traces…

 

Et avant que l'on s'entretue pour leur plus grand plaisir

Pour leur économie qui tient les bases de leurs empires

S'ils nous avaient laissé à chacun le temps de choisir

C'est peut-être toi ce soir qui voudrais enfin tout détruire…  

 

 

Une autre réflexion : Sac de couchage   

 

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