Comme à tous ceux qui
ne sont bien que dans les arbres...
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Dans la chaleur des bras que me tend dame nature Moi le mammifère fou qui tue tout ce qui bouge Quand je me sens enfant que j'oublie mes blessures Mon regard passe au vert de ne plus voir de rouge Je m'accroche à des branches qui m'offrent un nouveau monde A prendre de l'altitude je prends un peu conscience De la magnificence de cette planète ronde Qui a choisi jadis de me donner naissance D'inventer des justices qui ne sont plus humaines Et d'oser décider de la propriété De ne penser aux choses que pour qu'elles deviennent miennes Par la postérité défier l'éternité Je me proclame artiste mais aussi architecte Mes édifices bétonnés peuvent gratter le ciel J'écrase ce qui me gène comme un infecte insecte Le naturel est moche je fabrique des merveilles Tout ce flot d'énergie qui se veut destructeur Aspiré par les troncs des arbres qui me portent Libère enfin mon âme qui revient au bonheur Et qui avec à la vie sait se sentir plus forte D'un autre point de vue je vois les habitants Qui ont toujours peuplé ces terres bien avant moi Du petit scarabée au troupeau des élans L'équilibre est troublé j'ai transgressé ses lois Je n'avais comme choix qu'à survivre par les armes J'ai eu l'exubérance d'un enfant capricieux Pardonne-moi dame nature je me plie à ton charme J'ai lâché mon nombril et tu remplis mes yeux... |
A propos...
Un exemplaire de Poésyves, de Récits d'Yves, Capte Yves, Incise
Yves ou Adopte Yves, écris-moi :
Plonge aléatoirement dans les poésies
de ce site, connais mieux l'auteur, Yves Macé, et
pourquoi, pour qui a-t-il conçu Poésyves, Récits d'Yves, Capte Yves, Incise Yves, Adopte Yves,
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