Soudain me guident enfin ces phares à deux lumières S’arrête donc le temps perdu dans les galères Je me tourne au matin où le soleil se lève D’être dans ton jardin encore bercé de rêves
Prisonnier de moi-même, esclave de mon passé Déporté de la voie qu’un ciel voulait tracer Tu m’accueilles en ton sein mère par qui je renais Femme qui en un instant m’a appris à aimer
Alors me guident toujours ces phares à deux lumières Tu me montres la côte mille ans sans voir la terre En me comptant combien un jour nous fûmes tous frères Avant d’être dispersés par le vent des prières
Mes sœurs refusent la faim, mes prophètes la misère Peut-être le genre humain a place dans cette sphère Si la première menace nous apprend la colère Cette image dans la glace est aussi celle du père
Plutôt que de les tuer acceptons un instant Nos divergences nées de l’origine alitée Mon pair qui est aussi heureux des rires d’enfants Et refuse leur mort dans toute atrocité
Accepte d’être guidé, ces phares à deux lumières Nous préviennent des dangers d’oublier le passé Tout le monde a sa place tout le monde est aimé Je l’ai vu du jour où j’ai enfin écouté
Mon cœur s’est constitué de trouver sa bonne terre Promise par le désir d’une chair renouvelée Ma plus belle naissance enfin toute acceptée Comme j’aime regarder ces phares à deux lumières… |
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